11. Sett. 1828.
[4375,2]
Lingua universalis communi omnium nationum
usui accommodata; per A.
Rethy. In 8.o de 144. pag. Vienne,
1821. (Leipzig. Liter.
Zeitung; avr. 1827, p. 758.) Bien
que ce projet, de créer une langue universelle, contienne plusieurs
bonnes idées, il n'offre cependant qu'une nouvelle preuve en faveur de
l'opinion que la solution de ce grand problème restera inexécutable,
tant que les sciences philosophiques ne seront {point} portées à un plus haut degré de perfection. L'auteur
s'étant attaché à reporter la construction de sa langue à celle de la
langue qu'il affirme primitive, a fait violence à l'histoire des langues
afin d'appuyer son système. D'après lui, la langue primitive n'a été
composée que de mots monosyllabiques, destinés à désigner les idées les
plus générales, et qui, au moyen de leurs diverses combinaisons,
suffisaient, dit-il, pour faire entendre toutes les idées combinées.
D'après la nature de cet aperçu fondamental, on peut se dispenser de
suivre l'auteur dans ses applications.
*
Ib. juillet,
4376
1827. t. 8. art. 2. p. 3. pp. 3253. sgg.
(11. Sett. 1828.).