18. Sett. 1821.
[1728,2]
Il me semble que nous
avons tous besoin les uns des autres; la littérature de chaque pays
découvre, à qui sait la connaître, une nouvelle sphère d'idées. C'est
Charles-Quint lui-même qui
a dit qu'un homme qui sait quatre langues vaut
quatre hommes. Si ce grand génie politique en jugeait ainsi
pour les affaires, combien cela n'est-il pas plus vrai pour les lettres?
Les étrangers savent tous le français, ainsi leur point de vue est plus
étendu que celui des Français qui ne savent pas les langues étrangères.
Pourquoi
1729 ne se donnent-ils pas plus
souvent la peine de les apprendre? Ils conserveraient ce qui les
distingue, et découvriraient ainsi quelquefois ce qui peut leur
manquer.
*
Corinne liv. 7. ch. 1. dernieres
lignes.
(18. Sett. 1821.).