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[4317,1]   4317 Pour bien comprendre la manière dont l'iliade et l'Odyssée ont été composées, il faut se pénétrer de l'esprit et des mœurs du peuple ionien. Ces colons grecs, amis des arts et de la poésie, avaient l'esprit vif et mobile, et s'interessaient avec la candeur de l'enfance aux événemens. Un poëte était chez eux le compagnon constant de tous les plaisirs. Partout où l'on se rassemblait, dans les banquets comme dans les assemblées publiques, la lyre du poëte faisait partie des réjouissances. Le poëte, ainsi que le ménestrel au moyen âge, exerçait un état généralement honoré, et était accueilli avec hospitalité partout où il faisait résonner sa lyre. Il ne chantait sans doute que ses inspirations particulières, qui souvent étaient des improvisations. * (I menestrelli cantavano ben cose d'altri, e non solo d'altri, ma scritte espressamente dai dotti del tempo, in versi, per esser cantati o recitati da quelli. V. l'articolo del Perticari sopra il poemetto della Passione di Cristo attribuito al Boccaccio.) Ces morceaux n'étaient probablement pas très-longs, car dans les usages anciens nous ne voyons jamais les chants du poëte que comme des intermèdes. * (Quando il poeta o il cantore cantava nelle piazze ec. in mezzo al popolo, come s'usa anche oggi, come a Napoli un del volgo legge alla plebe il Furioso o il Ricciardetto ec. e lo spiega in napoletano; allora i canti non erano intermezzi, erano come furon poi gli spettacoli ed acroamata.) {+V. p. 4388.} La guerre de Troie, qui, sous tous les rapports, était un sujet propre à la poésie, était à peine finie, que dans les villes d'Ionie la lyre accõpagnait[accompagnait] déjà les vers composés sur cet événement  4318 national. Homère se distinguait parmi eux; mais il est évident qu'avant ce poëte l'usage des chants lyriques sur les événements publiques existait, et qu'il n'a point été le premier chantre national. * (Femio, Demodoco ec.) Le rhythme de sa poésie prouve que ses vers étaient chantés et accompagnés de la lyre, peut-être aussi de la danse, du moins de mouvemens rhythmiques. * (Il nome di ἔπη, di epico, di epopea, di ἐποποιός applicato con particolarità ai versi, poemi, e poeti narrativi, prova, secondo me, sì per la sua etimologia, o senso primitivo, di parola (ἔπoς), dire (ἔπω, εἴπω) ec., sì per la distinzione da μέλη, μελικός, μελοποιός ec. che le poesie narrative non avevano alcuna melodia, non erano cantate ma recitate, o al più cantate a recitativo, come poi i versi non lirici de' drammi, e come si canterebbero i nostri endecasillabi sciolti. Il verso epico (quasi parlativo) era la prosa di que' tempi, {ne' quali} non si componeva se non in versi. Omero, dice assai bene il Courier, nella prefazione al Saggio di traduzione di Erodoto, fu uno storico, a que' tempi che le storie non si solevano nè sapevano ancora narrare in prosa. Non credo dunque {ben dette} liriche le sue poesie, sebben forse accompagnate da qualche strumento, come i recitativi de' drammi. {+V. p. 4328. capoverso 1. e p. 4390. fin.)}