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Pour bien comprendre la
manière dont l'iliade et l'Odyssée ont été
composées, il faut se pénétrer de l'esprit et des mœurs du peuple
ionien. Ces colons grecs, amis des arts et de la poésie, avaient
l'esprit vif et mobile, et s'interessaient avec la candeur de l'enfance
aux événemens. Un poëte était chez eux le compagnon constant de tous les
plaisirs. Partout où l'on se rassemblait, dans les banquets comme dans
les assemblées publiques, la lyre du poëte faisait partie des
réjouissances. Le poëte, ainsi que le ménestrel au moyen âge, exerçait
un état généralement honoré, et était accueilli avec hospitalité partout
où il faisait résonner sa lyre. Il ne chantait sans doute que ses
inspirations particulières, qui
souvent étaient des improvisations.
*
(I
menestrelli cantavano ben cose d'altri, e non solo d'altri, ma scritte
espressamente dai dotti del tempo, in versi, per esser cantati o recitati da
quelli. V. l'articolo del Perticari sopra il poemetto della
Passione di Cristo attribuito al Boccaccio.) Ces morceaux n'étaient probablement
pas très-longs, car dans les usages anciens nous ne voyons jamais les
chants du poëte que comme des intermèdes.
*
(Quando il poeta
o il cantore cantava nelle piazze ec. in mezzo al popolo, come s'usa anche oggi,
come a Napoli un del volgo legge alla plebe il Furioso
o il Ricciardetto ec. e
lo spiega in napoletano; allora i canti non erano intermezzi, erano come furon
poi gli spettacoli ed acroamata.) {+V. p.
4388.}
La guerre de
Troie, qui, sous tous les rapports, était un
sujet propre à la poésie, était à peine finie, que dans les villes
d'Ionie la lyre accõpagnait[accompagnait] déjà les vers composés sur cet
événement
4318 national. Homère se distinguait parmi eux; mais il est
évident qu'avant ce poëte l'usage des chants lyriques sur les événements
publiques existait, et qu'il n'a point été le premier chantre
national.
*
(Femio,
Demodoco
ec.) Le rhythme de sa poésie prouve que ses vers
étaient chantés et accompagnés de la lyre, peut-être aussi de la danse,
du moins de mouvemens rhythmiques.
*
(Il nome di ἔπη, di
epico, di epopea, di ἐποποιός applicato con particolarità ai versi, poemi, e
poeti narrativi, prova, secondo me, sì per la sua etimologia, o senso primitivo,
di parola (ἔπoς), dire (ἔπω,
εἴπω) ec., sì per la distinzione da μέλη, μελικός, μελοποιός ec. che le poesie
narrative non avevano alcuna melodia, non erano cantate ma recitate, o al più
cantate a recitativo, come poi i versi non lirici de' drammi, e come si
canterebbero i nostri endecasillabi sciolti. Il verso epico (quasi parlativo) era la prosa di que'
tempi, {ne' quali} non si componeva se non in versi.
Omero, dice assai bene il Courier, nella prefazione al Saggio di traduzione di Erodoto, fu uno storico, a
que' tempi che le storie non si solevano nè sapevano ancora narrare in prosa.
Non credo dunque {ben dette}
liriche le sue poesie, sebben forse accompagnate da
qualche strumento, come i recitativi de' drammi. {+V. p. 4328.
capoverso 1. e p. 4390.
fin.)}