[4318,1]
Il est ridicule de
chercher dans les poésies homériques de savantes allégories et un sens
profond: les poëtes ioniens rendaient naturellement les impressions
faites sur leur imagination par les actions des héros, et ne se
livraient point à des combinaisons étudiées; c'est la vie publique et
particulière de leur temps qu'ils nous retracent et rien de plus. Ils
n'écrivaient point, ils chantaient, et leurs inspirations
4319 se transmettaient par la tradition comme
chez des peuples modernes à moitié barbares. (Le conseiller aulique Thiersch a lu ensuite (à la
séance publique de la classe de philologie et d'histoire, de l'Académie
des sciences de Munich, le 14 août, 1824) un
mémoire sur les poésies épiques transmises de bouche en bouche par le
peuple. Ce qui a donné lieu a[à] ce
mémoire, c'est un écrit du professeur Vater à
Halle, sur les longues poésies héroïques
serviennes récemment publiées, et comparées à celles d'Homère et d'Ossian.
*
Bull. de Férussac etc. Novemb. 1824. t. 2.
art. 302. p. 321.) {{(V. p. 4336.
fine.)}}