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[4362,3]  Alla p. 4322. fin. M. Granville Penn donne lecture * (à la séance du 21 juin 1826, de la Société royale de Littérature de Londres) d'une notice intéressante sur le mètre du premier vers de l'iliade. Des éditeurs et commentat. modernes se sont efforcés de démontrer que ce vers pouvait être  4363 rendu métrique * (chi ne dubita, alterandolo a piacere?); cependant une grande autorité classique (Plutarque, de Profect. virtut. sentiend. c. 9,) le déclare non-métrique (ἄμετρον). * (E così chiamano gli antichi molti altri de' versi d'Omero. {+V. p. 4414.}) Pour le rendre métrique, dans leur sens, suivant la construction ordinaire du vers, ils ont contracté δεϊω, du mot πηλήίαδεϊω, (sic) en δω. Dans un autre passage Plutarque, expliquant dans quel sens il appelle ce vers non-métrique, avance que le 1.r. vers de l'Il. contient le même nombre de syllabes que le 1r. vers de l'Odyssée, et qu'il en est de même du dernier vers de Il. à l'égard du dernier vers de l'Od. (Sympos., l. 9., c. 3.) Or, le 1.r vers de l'Odys. se compose de 17 syllabes; savoir de 5 dactyles et d'un spondée, nombre exact contenu dans le vers, Mῆ-νιν ἄ-ει-δε, Θε-ά, Πη-λη-ί-α-δε-ω Ἀ-χι-λῆ-ος. C'est pourquoi M. Penn pense que le poëte, en articulant le vers, fit une pause au pentamètre, qui se termine par Θεά, et renouvela l'arsis sur la syllabe suivante: Μηνιν α / ειδε, Θε / ὰ, Πηλη / ιαδε / ϊω Αχι / ληος. L'auteur soutient qu'il y a, malgré la transgression des lois du mètre, dans la réplétion et la volubilité du vers exordial, une magnificence d'images semblable à la première irruption des eaux d'une rivière, au moment où l'on ouvre l'écluse qui les retient, et avant que ces eaux, reprenant leur pente naturelle, coulent d'un cours uniforme et régulier; ce qui paraît beaucoup plus analogue au début de ce poëme majestueux, que le mètre rigoureusement mesuré qu'on lui a imposé. * Bull. etc. 1826. t. 6. art. 207. p. 239. Il principio  4364 dell'Iliade, secondo Müller, (v. la p. 4321. lin. 16.) non è di Omero, ma aggiunto da' διασκευασταί. Se ciò è vero, che dir de' versi dell'età omerica, se si trovano ametri anche quelli di tempi posteriori a Pisistrato?