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Firenze. 26-31. Luglio. 1828.

[4316,1]  Da applicarsi pure alle mie riflessioni sopra Omero e l'epopea. Homerische Vorschule, etc. Introduction à l'étude de l'iliade et de l'Odyssée; par W. Müller. 192. p. in-8. Leipzig; 1824. Élève du philologue Wolf, M. Müller annonce dans la préface qu'il est intimement persuadé de la vérité et de la solidité des opinions développées par son maître dans ses fameux Prolégomènes de l'iliade, et qu'ayant médité sur ce sujet après avoir suivi les cours de Wolf, il croit devoir présenter un[une] suite de considérations que cette matière lui a suggérées. Il avertit, en passant, le public de se mettre en garde contre les hypothèses trop hasardées que quelques savans cherchent à faire accréditer; il rappelle notamment les opinions de Payne Knight, savant anglais, mort récemment; et de Bernard Thiersch, qui n'est pas l'auteur de la Grammaire grecque publiée par M. Thiersch à Munich. M. Müller s'étonne que la nouvelle société littéraire de Londres ait couronné récemment un mémoire dans lequel on fait d'Homère le copiste de Moïse. (Dissertation on the age of Homer, his writings and his genius. Londres; 1823.) *
[4317,1]   4317 Pour bien comprendre la manière dont l'iliade et l'Odyssée ont été composées, il faut se pénétrer de l'esprit et des mœurs du peuple ionien. Ces colons grecs, amis des arts et de la poésie, avaient l'esprit vif et mobile, et s'interessaient avec la candeur de l'enfance aux événemens. Un poëte était chez eux le compagnon constant de tous les plaisirs. Partout où l'on se rassemblait, dans les banquets comme dans les assemblées publiques, la lyre du poëte faisait partie des réjouissances. Le poëte, ainsi que le ménestrel au moyen âge, exerçait un état généralement honoré, et était accueilli avec hospitalité partout où il faisait résonner sa lyre. Il ne chantait sans doute que ses inspirations particulières, qui souvent étaient des improvisations. * (I menestrelli cantavano ben cose d'altri, e non solo d'altri, ma scritte espressamente dai dotti del tempo, in versi, per esser cantati o recitati da quelli. V. l'articolo del Perticari sopra il poemetto della Passione di Cristo attribuito al Boccaccio.) Ces morceaux n'étaient probablement pas très-longs, car dans les usages anciens nous ne voyons jamais les chants du poëte que comme des intermèdes. * (Quando il poeta o il cantore cantava nelle piazze ec. in mezzo al popolo, come s'usa anche oggi, come a Napoli un del volgo legge alla plebe il Furioso o il Ricciardetto ec. e lo spiega in napoletano; allora i canti non erano intermezzi, erano come furon poi gli spettacoli ed acroamata.) {+V. p. 4388.} La guerre de Troie, qui, sous tous les rapports, était un sujet propre à la poésie, était à peine finie, que dans les villes d'Ionie la lyre accõpagnait[accompagnait] déjà les vers composés sur cet événement  4318 national. Homère se distinguait parmi eux; mais il est évident qu'avant ce poëte l'usage des chants lyriques sur les événements publiques existait, et qu'il n'a point été le premier chantre national. * (Femio, Demodoco ec.) Le rhythme de sa poésie prouve que ses vers étaient chantés et accompagnés de la lyre, peut-être aussi de la danse, du moins de mouvemens rhythmiques. * (Il nome di ἔπη, di epico, di epopea, di ἐποποιός applicato con particolarità ai versi, poemi, e poeti narrativi, prova, secondo me, sì per la sua etimologia, o senso primitivo, di parola (ἔπoς), dire (ἔπω, εἴπω) ec., sì per la distinzione da μέλη, μελικός, μελοποιός ec. che le poesie narrative non avevano alcuna melodia, non erano cantate ma recitate, o al più cantate a recitativo, come poi i versi non lirici de' drammi, e come si canterebbero i nostri endecasillabi sciolti. Il verso epico (quasi parlativo) era la prosa di que' tempi, {ne' quali} non si componeva se non in versi. Omero, dice assai bene il Courier, nella prefazione al Saggio di traduzione di Erodoto, fu uno storico, a que' tempi che le storie non si solevano nè sapevano ancora narrare in prosa. Non credo dunque {ben dette} liriche le sue poesie, sebben forse accompagnate da qualche strumento, come i recitativi de' drammi. {+V. p. 4328. capoverso 1. e p. 4390. fin.)}
[4318,1]  Il est ridicule de chercher dans les poésies homériques de savantes allégories et un sens profond: les poëtes ioniens rendaient naturellement les impressions faites sur leur imagination par les actions des héros, et ne se livraient point à des combinaisons étudiées; c'est la vie publique et particulière de leur temps qu'ils nous retracent et rien de plus. Ils n'écrivaient point, ils chantaient, et leurs inspirations  4319 se transmettaient par la tradition comme chez des peuples modernes à moitié barbares. (Le conseiller aulique Thiersch a lu ensuite (à la séance publique de la classe de philologie et d'histoire, de l'Académie des sciences de Munich, le 14 août, 1824) un mémoire sur les poésies épiques transmises de bouche en bouche par le peuple. Ce qui a donné lieu a[à] ce mémoire, c'est un écrit du professeur Vater à Halle, sur les longues poésies héroïques serviennes récemment publiées, et comparées à celles d'Homère et d'Ossian. * Bull. de Férussac etc. Novemb. 1824. t. 2. art. 302. p. 321.) {{(V. p. 4336. fine.)}}
[4319,1]  On a voulu voir un art savant dans les divers dialectes qui se trouvent dans Homère. Ce prétendu mélange des dialectes n'est point l'ouvrage du chantre: de son temps les Ioniens parlaient ainsi, et ce n'est que plus tard que la langue grecque se modifia, et que diverses provinces telles que l'Éolie, l'Ionie et la Doride conservèrent des restes de l'ancien idiome, restes qui alors furent considérés comme autant de dialectes divers. *
[4319,2]  Il paraît qu'Homère a vécu au 2.e siècle après la destruction de Troie. L'éclat de son génie a fait oublier les noms des autres poëtes qui chantaient comme lui les hauts-faits des Grecs. Mais sans doute il a chanté comme eux des chants lyriques détachés, et il n'a probablement jamais songé à composer un poëme épique, et encore moins à en écrire un. De là ce qu'on dit de sa cécité et de son indigence; il aura passé dans la suite pour aveugle parce qu'il n'avait rien écrit; il aura passé pour indigent parce qu'il allait d'une ville a l'autre. Après sa mort, la réputation de ses chants alla toujours en  4320 croissant; les poëtes, perdant d'ailleurs le génie inventif, chantèrent les poesies[poésies] d'Homère; il y eut alors des homérides. Pour flatter la vanité des villes dans lesquelles ils chantaient, ils intercalaient dans ces vers de leur prédécesseur, des éloges de villes et de peuples. On prétend que Lycurgue fut le premier qui fit rassembler et rédiger les poésies d'Homère. Mais ce législateur qui ne fit pas écrire ses propres lois, comment se serait-il occupé à faire écrire des vers dans Sparte ville pauvre et grossière? Solon régla l'ordre dans lequel les chantres dans les fêtes publiques * (in queste, tali poésie non erano, apparemment, intermezzi, tanto più se si cantavano in ordine) devaient chanter les diverses poésies homériques, et Pisistrate les fit diviser ensuite en deux grands poëmes, l'iliade et l'Odyssée. Aristarque les subdivisa en 24 livres d'après le nombre des lettres de l'alphabet grec. Alors se présenta une classe d'hommes, les diaskeuastes, espèce de censeurs ou de critiques qui cherchèrent à mettre de l'harmonie et de l'accord dans ces chants ainsi réunis et coordonnés[]; ils lièrent des parties détachées, levèrent des contradictions, supprimèrent des vers, des passages interpolés, etc. Mais ce travail ne fut pas fait avec assez d'art pour qu'on ne découvre des traces de leurs soudures; et leur jugement ne fut pas toujours assez sain pour qu'ils sussent distinguer ce qui appartenait à Homère d'avec les interpolations de ses successeurs. À l'exemple de Wolf, M. Müller signale plusieurs passages qui paraissent prouver que l'iliade et l'Odyssée  4321 n'avaient point cette unité que ces poëmes présentent aujourd'hui, et qu'ils n'étaient dans l'origine que des chants lyriques détachés. Cependant Aristote ne les considéra que sous la forme qu'on leur avait donnée à Athènes, et célébra Homère comme poëte épique. Depuis, on ne vit plus dans l'iliade et l'Odyssée que deux poëmes épiques. Assurément il règne une sorte d'unité dans chacun de ces deux poëmes; mais c'est la même qu'on trouve, par exemple, dans les romances espagnoles sur le Cid, lorsqu'on les lit de suite. Dans l'Odyssée on pourrait enlever les 4 premiers chants et la moitié du 15.e sans nullement faire tort à la marche de l'action; c'est que le poëte ne les vivait jamais réunis et n'avait jamais pensé faire un grand poëme. D'un autre côté l'iliade et l'Odyssée ont des lacunes que les diaskeuastes n'ont pas été capables de cacher. Dans l'iliade le 1.er et le 5.e chants commencent par les mêmes récits: dans le 5.e les événemens sont racontés comme si le poëte n'en avait jamais parlé. Les débuts des deux poëmes paraissent avoir été ajoutés par les diaskeuastes. Suivant l'usage de l'ancien temps, les homérides faisaient précéder leurs chants d'une invocation religieuse. Ce sont-là les prétendus hymnes homériques qui n'ont de commun avec le grand poëte que d'avoir été chantés pour le début de ses morceaux liriques. D.-G. * (Depping.) Bulletin de Férussac, loc. cit. {alla} p. 4312. Octobre, 1824. tome 2. art. 239. p. 231 - 234.
[4321,1]  In questa ipotesi, che è quasi una transazione coll'opinion comune, poichè riconosce l'esistenza di Omero, ed ammette in qualche modo  4322 l'unità di autore dell'iliade e dell'Odissea, a differenza di Wolf che attribuisce quei poemi a vari autori, e di B. Constant, che li attribuisce a due; io ammetto assai volentieri che Omero, non avendo nessuna idea di quello che fu poi chiamato poema epico, nè anche avesse alcun piano o intenzione di comporne uno, cioè di fare una lunga poesia che avesse un principio, mezzo e fine corrispondenti, che formasse un tutto rispondente ad un certo disegno, che avesse una qualunque circoscritta e determinata unità. Credo che incominciasse le sue narrazioni dove ben gli parve, le continuasse indefinitamente senza proporsi una meta, le terminasse quando fu sazio di cantare, senza immaginarsi di esser giunto a uno scopo, senza intender di dare una conclusione al suo canto, nè di aver esaurita la materia o de' fatti, o del suo piano, che nessuno egli n'ebbe.
[4322,1]  Aggiungo che credo ancora che i suoi versi fossero ritmici, non metrici, fatti cioè ad un certo suono, non ad una regolata {e costante} misura; alla quale (mediante però l'ammissione di quelle {loro} infinite irregolarità ed anomalie, che furono chiamate {e si chiamano} eccezioni, licenze, ed ancora regole) fossero ridotti in séguito dai diascheuasti ec. Così è probabile che originalmente e nell'intenzione dell'autore fossero ritmici i versi di Dante, ridotti poi {per lo più} metrici nello stesso secolo, 14.o. E così, come ha provato un loro dotto editore, il Dott. Nott, che mi ha eruditamente parlato di questa materia, furono puramente ritmici i versi dell'inglese Chaucer. Lo furono ancora certamente quelli de' più antichi verseggiatori nostri, provenzali, spagnuoli, francesi. {{V. p. 4334. 4362.}}
[4323,1]   4323 Ma quello in cui la mia ragione non può trovare una probabilità, non solo nel caso di Omero, ma nè anche in quelli di Ossian e di qualunque altro si possa addurre in proposito, è che dei canti, certo in ogni modo assai lunghi, improvvisati p. e. a un convito o ad una festa pubblica, in mezzo a gente ubbriaca o dal vino o dalla gioia ec., da un poeta, forse ancor esso οὐ νήϕοντoς in quel momento, e ciò in un secolo privo di stenografi e di tachigrafi; dei canti che, secondo ogni verisimiglianza, dovevano esser dimenticati dal poeta stesso un momento dopo, anzi di mano in mano che li proferiva; si sieno, non solo quanto al soggetto, ma quanto alle parole, conservati nella memoria semplice degli ascoltanti in maniera, che trasmessi poi fedelmente di bocca in bocca per più secoli, distinti ben bene ne' loro versi (ritmici o metrici poco vale), ora dopo 30 secoli si leggano begli e stampati in milioni d'esemplari, che li conserveranno {ai futuri secoli} in perpetuo. Apparentemente il Müller, che pone Omero nel secondo secolo dalla guerra troiana, {(v. p. 4330. capoverso 3.)} non riconosce nelle cose e nelle parole dell'iliade e dell'Odissea, quei segni di avanzatissima civiltà e letteratura {ionica o greca,} che a tanti altri (come ultimamente a G. Capponi) sono sembrati così evidentissimi, certissimi ed innumerabili. Altrimenti come si potrebbe credere che quei poemi, da Omero o da altri, non fossero scritti subito? che l'uso della scrittura fosse ignoto o sì scarso in una letteratura e civiltà innoltratissima? come supporre sopra tutto una fiorente letteratura non scritta?
[4323,2]  Ma se il Müller vuol persuadermi che i poemi d'Omero non  4324 fossero scritti (al che non farò resistenza, tanto più che è conforme alla tradizione ricevuta fra gli antichi stessi, a quel che si dice di Licurgo ec.), mi trovi qualche altro mezzo probabile di trasmissione e conservazione fuori della scrittura non mi parli d'inspirazioni e d'improvvisazioni; mi dica almeno che Omero prima di cantare i suoi versi, li componeva; che li cantava poi più e più volte {(a diversi uditorii, o in varie occasioni),} colle stesse parole, e quali gli aveva composti {e cantati;} che gl'insegnava ad altre persone, fossero del volgo, o fossero cantori e genti del mestiere, che solessero impararne da altri, non sapendo farne del loro, e col cantarli si guadagnassero il vitto. Allora, considerata anche la superiorità della memoria avanti l'uso della scrittura, superiorità affermata da Platone {(Teeteto e Fedro)} e confermata dall'esperienza e dal raziocinio, troverò verisimile la conservazione di canti non scritti, sieno d'Omero o de' Bardi ec.
[4324,1]  Ma posto che Omero componesse veramente e meditatamente i suoi canti, in modo da ricordarsene esso poi sempre, e da insegnarli altrui, allora, esclusa anche ogn'idea di piano, non sarà poi fuor di luogo il supporre tra questi canti una certa tal qual relazione; il pensare che Omero nel compor gli uni, si ricordasse degli altri che aveva composti, e intendesse di continuarli, o vogliamo dire, di continuare la narrazione, senza (torno a dire) tendere perciò ad una meta. Anzi questa supposizione è più che naturale, trattandosi di canti che hanno un argomento comune: è certo che Omero nel compor gli uni {di mano in mano,} si ricordava de' precedenti. E non è egli verisimile che li cantasse sovente tutti ad uno  4325 stesso uditorio, oggi un canto, domani un altro? che l'uditorio s'invogliasse di ascoltar domani la continuazione della storia d'oggi? (ricordiamoci che allora non v'erano altre storie che in versi) che Omero nel cantare i suoi diversi {componimenti} seguisse un ordine, quello de' fatti? (sia il medesimo o altro da quello che si trova oggi ne' suoi poemi) che seguisse anche quest'ordine nel comporli, cioè, che dopo aver cominciato dove il caso volle, andasse avanti immaginando e narrando, soggiungendo oggi al racconto di ieri, senza (ripeto ancora) mirar mai ad altro, che a tirare innanzi la narrazione?
[4325,1]  Così sarà spiegata plausibilmente quella tal quale unità, quanto si voglia larga, ma sempre unità, che si trova ne' suoi poemi, e massime nell'Odissea, nella quale bisogna pur convenire che è ben difficile il non riconoscere un legame qualunque tra le parti, una continuità nel racconto, un insieme, ed anche un principio e fine, nelle avventure romanzesche di quell'eroe. Ed osservo di più, che nell'uno e nell'altro poema, {ma più nell'iliade,} moltissimi sono quei tratti di considerabile lunghezza, ai quali non si potrebbe mai dare un titolo a parte, che non fosse frivolo; staccati dal rimanente, non hanno nessuna ragionevole importanza, e riuscirebbero noiosissimi; essi non possono interessare che dipendentemente dalla relazione e connessione che hanno col resto del racconto, come accade ne' poemi scritti con piano determinato; e in se stessi non offrono un argomento che potesse mai parer degno d'esser cantato isolatamente. Questi tratti sono troppo numerosi, troppo lunghi, e formano troppo gran parte  4326 de' due poemi, perchè si possano credere interpolati appostatamente da' diascheuasti per mettere de la liaison tra i canti di Omero.
[4326,1]  Le ripetizioni, le cose inutili, le contraddizioni, oltre che {a niuno} potrebbero far meraviglia in poemi fatti, com'io dico, senza intenzione e senza piano, non annunziano che l'infanzia dell'arte, e non possono parere obbiezioni valevoli, {anzi appena obbiezioni,} a chi ha pratica e familiarità cogli scrittori antichi; dico assai meno antichi, assai più artifiziosi e dotti che non fu Omero; dico non solo poeti, ma prosatori. Quanto, e come spesso, debbono sudar gli eruditi commentatori per conciliare e por d'accordo seco stesso {p. e. qualche} antico storico, la cui opera fu certamente scritta, e con piano, e con materiali di fatti scritti da altri, o conservati da tradizione! {{V. p. 4330.}}
[4326,2]  L'infanzia dell'arte in Omero, è annunziata ancora p. e. dalla {sterile} soprabbondanza degli epiteti, usati fuor di luogo, senza causa o proposito, e spessissimo, com'è noto, a sproposito. Lo stesso per l'appunto fanno i fanciulli quando scrivono i loro esercizi di rettorica: essi non sono mai semplici, anzi più lontani che alcun altro dalla semplicità. Così la maniera di Omero ha una certa naturalezza, ma non semplicità. Quella era effetto del tempo, {non dell'autore:} i fanciulli non l'hanno, perchè hanno letto, hanno che imitare, ed imitano. Ma la semplicità, come ho detto e sviluppato altrove pp. 3047-50, è sempre effetto dell'arte; {+sempre opera dell'autore e non del tempo.} Chi scrive senz'arte, non è semplice. Omero anzi cercava tutt'altro che il semplice, cercava l'ornato, e quella sua naturalezza che noi sentiamo, fu contro sua voglia. I poeti greci posteriori hanno abbondanza di epiteti per imitazione di Omero: i più antichi però ne hanno meno, e più a proposito. {{V. p. 4328. capoverso 2., e la pag. 4350. fin.}}
[4327,1]   4327 Questa mia ipotesi, come si vede, sarebbe una nuova transazione fra l'opinione di Wolf e di Müller, e la comune. Secondo ambe le ipotesi, la mia e quella de' due tedeschi, Omero sarebbe stato poeta epico senza volerlo; e sarebbe interessante e curioso il notare il modo della nascita del genere epico, nascita che verrebbe ad essere immaginaria, e pur questa semplice immaginazione avrebbe dato luogo ai lavori epici in che hanno speso la vita eccellentissimi ingegni, come Virgilio e il Tasso: non sarebbe questo il solo caso ridicolo che sarebbe stato originato dalla inclinazione dell'uomo a imitare, ed a sottomettere a regole e a forme il proprio genio. Del resto, ammessa la mia ipotesi, riman sempre luogo a qualche degna lode dell'arte di Omero per l'effetto dell'insieme dell'Iliade, benchè composta senza piano preliminare; l'effetto, dico, osservato nelle mie riflessioni sul poema epico pp. 3095-167. Ammessa però, in vece, l'ipotesi di Wolf o di Müller, tutta la lode sarà dovuta al solo caso, e risulterà dalle predette mie riflessioni che il caso è molto meglio riuscito nel formare e ordinare un corpo di poema epico, che l'arte de' successori. E al caso si attribuiranno quelle lodi che io ho date all'arte di Omero per l'insieme del suo poema. Altra circostanza umiliante per lo spirito umano. (Firenze. 26-31. Luglio. 1828.). {{V. p. 4354. fine.}}