12. Ottob. 1828.
[4405,2]
Enfin, l'objet de notre
sympathie la plus habituelle
*
(dans l'iliade), c'est
Hector: et si d'un côté
nous sommes entraînés par le talent du poète à désirer la prise de
Troie, nous éprouvons de l'autre une
sensation constamment pénible, en voyant dans le défenseur de cette cité
malheureuse, le seul caractère auquel tous nos sentimens délicats et
généreux se puissent allier sans mélange. Ce défaut, car c'en serait un,
si le poète avait eu pour but de former un tout consacré seulement à
célébrer la gloire d'Achille;
ce défaut, disons-nous,
4406 a tellement frappé
des critiques, qu'ils ont attribué à Homère l'intention d'élever les Troyens fort au-dessus des
Grecs; et la pitié qu'il cherche à exciter pour le malheur des premiers
leur a paru confirmer cette opinion.
*
B. Constant, de la Religion, liv. 8. ch. 1. t. 3.
Paris 1827. p. 430 - 1. Notisi che anche il
Constant (il quale assolve del
resto la iliade da questo difetto, sostenendo ch'essa non è in
origine un poema unico), riconosce però in questo passo che l'eccitare la
compassione ec. per Ettore ec. e le
lodi che sembrano darsi ai Troiani ec., sieno tali anche nel senso del poeta, e
sarebbero state contrarie all'unità dell'interesse per Achille ec.: benchè in quel medesimo lib. e nel
precedente egli osservi e dimostri la differenza grande dai costumi e dalle idee
de' tempi civili a quelle de' tempi dell'iliade. (12.
Ottob. 1828.)
{{V. p. 4413.}}